Si l'aide d'urgence est essentielle pour les réfugiés dans les heures, les jours et les mois qui suivent leur fuite, il faut également tenir compte du fait que malheureusement ces personnes restent environ 17 à 20 ans en exil. Il est essentiel de leur permettre de vivre par elles-mêmes. Les possibilités d'emploi, la capacité d'apprendre un nouveau métier ou la possibilité de créer une entreprise sont des étapes importantes pour les réfugiés sur la voie d'une autosuffisance digne.
Lorsque les conflits ou persécutions qu'ont fuis les réfugiés perdurent, la perspective de rentrer chez soi est incertaine. Le HCR aide les personnes obligées de fuir à devenir autonomes en renforçant leurs compétences et leurs connaissances et en leur donnant accès aux ressources, formations, capital, apports, services et marchés dont elles ont besoin.
Après avoir fui la guerre ou la persécution, l’opportunité de travailler et de gagner leur vie constitue l’un des moyens les plus efficaces pour les personnes de reconstruire leur vie dans la dignité et la paix.
Obstacles à l'intégration
Le HCR s'efforce de travailler avec les autorités locales pour faciliter l'intégration, et promeut différentes initiatives d'inclusion économique pour les réfugiés. En effet, dans de nombreux cas, les personnes déplacées font face à de nombreux obstacles dans leurs pays d’accueil: accès aux services bancaires, aux logements, à l’éducation, au marché de l’emploi, etc.
Le HCR recommande une politique d’intégration permettant à tous les réfugiés et autres personnes ayant besoin de protection d’être économiquement productifs. Cela leur apporte confiance en soi, dignité et interaction sociale. L’intégration bénéficie autant aux individus qu’à la société d’accueil.
Les réfugiés jouissent rarement des mêmes conditions initiales que les autres migrants. Leurs réseaux sont plus petits (s’ils existent), leurs familles peuvent être en danger dans le pays d’origine, leurs connaissances linguistiques sont généralement limitées, leurs documents peuvent avoir été perdus dans la fuite ou leur santé peut avoir été atteinte par le traumatisme et la violence.
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Seuls 30% des réfugiés ont accès au marché du travail;
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Seuls 44% des réfugiés vivent dans des pays leur permettant d'ouvrir un compte bancaire sans restriction;
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77% des enfants suivent un enseignement primaire, 31% un enseignement secondaire, et seuls 5% un enseignement supérieur.
Construction d'un avenir durable
Avec votre soutien, nous nous efforçons de donner aux réfugiés les moyens de tisser des liens sociaux, économiques et culturels solides avec leurs communautés d’accueil et de renforcer leur capacité de revendiquer leurs droits.
Pouvoir subvenir à ses besoins de subsistance tout en contribuant à la vie locale est une question de dignité, et une solution durable pour ceux qui ont tout perdu.