31.6
millions de personnes réfugiées
68.3
millions de personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays
6.9
millions de demandeurs d'asile
5.8
millions de personnes ayant besoin d'une protection internationale
Bien qu'ils soient souvent utilisés de manière interchangeable, ces termes représentent des statuts juridiques distincts avec des significations uniques. Bien que le mandat du HCR couvre tous ces groupes, il est essentiel de comprendre les différences entre eux.   
Comprendre les différences entre eux
Les personnes réfugiées

Une personnes réfugiées est une personne qui a été forcée de fuir un conflit, la violence et la persécution, en traversant une frontière internationale pour chercher la sécurité et un refuge. De nombreux réfugiés ont dû fuir avec à peine plus que des vêtements sur le dos, laissant derrière eux leur maison, leurs biens, leur travail et leurs proches. Ils peuvent avoir subi des violations des droits de l'homme, avoir été blessés dans leur fuite ou avoir vu des membres de leur famille ou des amis tués ou attaqués. Lorsqu'ils atteignent un lieu sûr, ils sont souvent traumatisés, affamés, épuisés et ont besoin de chaleur et d'un abri. Pour en savoir plus, consultez notre vidéo.

  

Comment le HCR aide-t-il les personnes réfugiées ?   

  

En vertu de son mandat de 1951, le HCR assure la protection des droits des réfugiés en vertu du droit international et collabore avec les gouvernements et les partenaires pour trouver des solutions à long terme permettant aux personnes réfugiées de se construire une vie meilleure et de s'assurer un foyer sûr. L'assistance du HCR commence par l'établissement de camps de réfugiés et la fourniture d'une aide humanitaire d'urgence. Il aide également les pays d'accueil à s'assurer que les réfugiés ont accès aux services essentiels tels que la nourriture, l'éducation, les abris et les soins de santé, tout en améliorant les opportunités économiques. À long terme, le HCR aide les personnes réfugiées à retourner volontairement dans leur pays d'origine par l'intégration, le transport et la réinstallation. 

Les personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays (PDI)

Comme les personnes réfugiées, les personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays (PDI) ont été forcées de fuir leur foyer en raison d'un conflit, de persécutions ou de catastrophes. Cependant, contrairement aux réfugiés, les personnes déplacées restent à l'intérieur des frontières de leur propre pays. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette situation : certains n'ont pas les moyens ou la force physique de se rendre dans d'autres pays, d'autres sont piégés dans des zones dangereuses en raison d'un conflit en cours, et d'autres encore préfèrent rester près de leur foyer et de leur famille. Lorsque les personnes déplacées finissent par trouver un lieu de refuge, elles n'ont aucune garantie d'avoir un abri adéquat, de la nourriture, de l'eau potable, des soins de santé ou des possibilités d'emploi. Les personnes déplacées constituent donc le groupe le plus important touché par les déplacements forcés et comptent parmi les personnes les plus vulnérables au monde.  

Contrairement aux réfugiés, qui bénéficient de certains droits et protections en vertu du droit international lorsqu'ils entrent dans un pays d'accueil, les personnes déplacées à l'intérieur de leur pays dépendent de leur gouvernement national pour leur protection. Cependant, certains gouvernements peuvent ne pas vouloir ou ne pas pouvoir assurer cette protection. En outre, un afflux important de personnes déplacées peut submerger les services et rendre difficile la recherche d'un emploi, laissant de nombreuses personnes déplacées sans les ressources et les revenus nécessaires pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille. Pour en savoir plus, consultez notre vidéo.

 

Comment le HCR aide-t-il les déplacés internes ?

Depuis les années 1970, le HCR soutient les personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays (PDI) en leur fournissant une assistance vitale pour assurer leur sécurité et les aider à trouver un refuge. Le HCR s'appuie sur sa grande expertise en matière de gestion des abris et des camps pour répondre aux besoins immédiats de protection, y compris la prévention de l'exploitation sexuelle et de la violence sexiste, et la protection des enfants. Tout au long de ces efforts, le HCR reste déterminé à sauvegarder les droits des déplacés internes. 

Les personnes demandeuses d'asile

Tout comme les réfugiés et les personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays, les demandeurs d'asile sont des personnes qui ont fui leur foyer, mais dont le statut n'a pas encore été déterminé :  

  

Un réfugié est d'abord un demandeur d'asile, mais tous les demandeurs d'asile ne deviennent pas des réfugiés.  

  

Lorsqu'ils entrent dans un pays d'accueil, les demandeurs d'asile entrent en contact avec les systèmes nationaux d'asile, qui sont chargés d'évaluer et d'approuver leurs demandes de statut de réfugié et de leur fournir une protection internationale. Pour en savoir plus, consultez notre vidéo.

  

Comment le HCR aide-t-il les demandeurs d'asile ?  

Le HCR s'efforce de protéger les demandeurs d'asile en assurant leur sécurité à leur arrivée dans un pays d'accueil et en défendant leur droit à ce que leur demande de statut de réfugié soit évaluée de manière équitable et efficace. Au cours de ce processus, le HCR soutient leur accès aux besoins essentiels tels que l'hébergement, les soins de santé et l'éducation. En outre, le HCR collabore avec les gouvernements pour maintenir les frontières ouvertes et éviter que les demandeurs d'asile ne soient renvoyés dans des territoires dangereux.  

Les personnes apatrides

La Convention de 1954 relative au statut des apatrides définit l'apatride comme une personne qui n'est pas considérée comme un ressortissant par un État en vertu de sa législation :     

« Une personne qui n'est pas considérée comme un ressortissant par un État en vertu de sa législation. 

  

Les apatrides ne sont reconnus comme citoyens par aucun pays, ce qui signifie qu'ils n'ont pas de nationalité. Par conséquent, ils sont souvent confrontés à des obstacles importants, tels que l'impossibilité d'aller à l'école, de trouver un emploi, de se marier ou d'accéder aux soins de santé. Sans les documents nécessaires, ils ne peuvent pas non plus ouvrir un compte bancaire, ce qui conduit de nombreux apatrides à vivre dans la pauvreté. Pour en savoir plus, consultez notre vidéo.

 

Comment le HCR aide-t-il les apatrides ? 

Le HCR s'est engagé à éradiquer l'apatridie. Il aide les apatrides à obtenir une nationalité et s'efforce d'éviter que de nouveaux cas ne se présentent. Cet effort implique un partenariat avec les gouvernements pour réformer les lois et les procédures relatives à la nationalité. L'apatridie étant souvent le résultat d'actions humaines, elle peut être évitée en éliminant toutes les formes de discrimination, en garantissant l'enregistrement de chaque naissance et en fournissant des documents d'identification à ceux qui peuvent prouver leur nationalité. Il s'agit là d'aspects essentiels du travail du HCR pour prévenir l'apatridie. 

Les personnes rapatriées

Lorsque la situation est sûre, le HCR aide les réfugiés à rentrer volontairement chez eux. Le HCR fournit le transport et assure leur retour en toute sécurité, à l'abri des persécutions, des attaques armées et des mines terrestres. Il est important de noter que les réfugiés ne seront jamais forcés de retourner dans leur pays d'origine et que le HCR les protégera, qu'ils aient le statut de réfugié ou de rapatrié.  

 

Comment le HCR aide-t-il les rapatriés ?  

Le travail du HCR s'étend au-delà du retour initial. Nous continuons à aider les réfugiés à reconstruire leur vie, nombre d'entre eux ayant été déplacés pendant des années, voire des décennies. Nous facilitons les programmes de paix et de réconciliation et collaborons avec les gouvernements pour construire ou réparer des écoles, des systèmes d'approvisionnement en eau et des dispensaires. En outre, nous aidons les rapatriés à accéder au logement, à l'emploi et aux mêmes droits juridiques et civils-politiques que leurs compatriotes. Au fil des ans, les programmes de rapatriement volontaire du HCR ont aidé des millions de personnes à rentrer chez elles, et nous poursuivrons ce travail important dans les années à venir.  

Les personnes migrantes

Un migrant est une personne qui se déplace d'un endroit à l'autre (à l'intérieur de son pays ou au-delà des frontières) et qui n'est pas forcée de quitter son pays en raison de persécutions ou de violences.   

La principale différence entre les migrants et les personnes réfugiées réside dans leurs implications pour l'État : Les « réfugiés » franchissent les frontières internationales pour échapper aux conflits et aux persécutions et ne peuvent pas retourner dans leur pays sans risquer leur vie. Par conséquent, les réfugiés sont protégés par le droit international dans le cadre du mandat du HCR.   

Les migrants, en revanche, n'ont pas de définition juridique interne. Contrairement aux réfugiés, les migrants peuvent choisir de quitter leur pays pour des raisons qui ne sont pas liées à un conflit, à la violence ou à la persécution, souvent à la recherche de meilleures opportunités économiques ou éducatives. Les migrants peuvent rentrer chez eux volontairement sans mettre en danger leur liberté ou leur vie. Toutefois, les deux groupes sont protégés par les conventions relatives aux droits de l'homme.