En période de déplacement forcé, l'éducation est cruciale. Elle contribue à donner une structure et un sentiment de normalité aux enfants déplacés qui ont du mal à comprendre ce qui leur est arrivé. Elle donne accès à des informations vitales, améliore le bien-être mental et offre un environnement stable et sûr à ceux qui en ont le plus besoin. Elle aide également les enfants et les jeunes à construire leur avenir, et par conséquent, également celui de leur famille et de leur communauté.
Les barrières sont nombreuses à la poursuite des études des personnes déplacées (frais d’inscription, reconnaissance des diplômes, éloignement…) alors même que des qualifications leur permettent de se construire un avenir durable. Grâce au financement des bourses DAFI (Albert Einstein German Academic Refugee Initiative) depuis 28 ans, le HCR a déjà permis à des milliers de réfugiés de poursuivre leurs objectifs de devenir infirmiers, médecins, éducateurs, ingénieurs, designers, architectes, scientifiques, chercheurs, thérapeutes, avocats et autres rôle-modèles. L'enseignement supérieur ouvre la voie à l'emploi, renforce l'autonomie des réfugiés et leur permet de contribuer à la vie de leur communauté d'accueil, et de s'assurer un avenir meilleur.

Escol, réfugié du Soudan du Sud, obtiendra cette année son diplôme du Département de Chimie de l'Université de Kyambogo, en Ouganda.

3035 CHF : c’est le budget moyen pour une année d’études (Ce montant couvre les frais de scolarité, l’achat des livres et des uniformes, les allocations alimentaires, de logement et de transport local, les frais liés au stage de recherche, les frais médicaux et de traitement)
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